Agir pour la santé des jeunes : au lycée Julien Gracq, les compétences psychosociales prennent racine

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Un engagement structurant pour la santé des 15-25 ans

En 2025, le lycée polyvalent Julien Gracq, à Beaupréau (Maine-et-Loire, 49), s’engage pleinement dans le programme « Agir pour la santé des 15-25 ans par le renforcement des compétences psychosociales (CPS) », cofinancé par le Fonds social européen (FSE). Ce projet vise à renforcer la santé mentale, le bien-être et la réussite des jeunes en développant leurs compétences psychosociales.

 

Une dynamique initiée dès 2021 avec Promotion Santé Pays de la Loire

La collaboration entre Promotion Santé Pays de la Loire et le lycée Julien Gracq a débuté en 2021, lors d’une formation sur les compétences psychosociales organisée par un centre social local. Une première enseignante y participe, avant de lancer, avec le soutien de collègues, les premières séances CPS à destination des élèves de seconde.

Cette phase pilote a permis de tester des approches pédagogiques et de poser les bases d’un travail d’équipe en faveur de la santé des jeunes.

2024 : vers une culture commune des CPS dans l’établissement

Afin de diffuser plus largement la culture des CPS au sein du lycée, une journée de sensibilisation est organisée en 2024. Elle rassemble l’ensemble de la communauté éducative autour de conférences et ateliers participatifs animés par Jessica Saillard et des professionnelles engagées dans le champ des CPS, dont deux intervenantes de l’Information Jeunesse.

Objectif : créer une vision partagée des enjeux et des outils liés aux CPS, pour mieux accompagner les jeunes dans leur quotidien.

Trois axes forts pour 2025

Pour aller plus loin en 2025, le lycée structure son engagement autour de trois objectifs stratégiques :

  1. Concevoir des parcours CPS progressifs
    ​Déploiement dès la rentrée 2025 de séances ciblées sur la connaissance de soi, la gestion du stress et d’autres compétences clés.

  2. Former les professionnels à des pratiques informelles
    Une vingtaine de membres du personnel seront formés aux leviers de la motivation et à l’intégration des CPS dans leurs pratiques, en lien avec la Mission de lutte contre le décrochage scolaire (MLDS).

  3. Renforcer l’équipe porteuse du projet
    Constitution d’un collectif solide pour assurer la pérennité et la cohérence des actions, en articulant interventions formelles et informelles.

Des témoignages engagés de la communauté éducative

« Ensemble, on va plus loin » – Myriam Cherbuy, Directrice Déléguée aux Formations

« Suite à un constat de mal-être chez les jeunes, nous avons mis en place des ateliers CPS à destination des élèves de seconde. Ces temps font partie d’un accompagnement global, aux côtés d’autres projets éducatifs.

Travailler en équipe, écouter les besoins des élèves et des collègues, c’est proposer un cadre cohérent et solidaire.

Participer au COPIL CPS est très enrichissant : nos regards croisés nourrissent une approche complémentaire. »

 

« Les CPS, un kit de survie du quotidien » – Valérie Terrier, Assistante sociale

« Les compétences psychosociales, c’est ce qui nous permet de traverser les hauts et les bas du quotidien.

Ces temps sont des bulles d’air : on y apprend à se connaître, à coopérer, à relativiser.

L’animation bienveillante de Jessica le montre bien : même face à des murs, on peut avancer autrement. Et le top, c’est qu’on peut rire, créer du lien et apprendre en même temps ! »

« Semer des graines pour demain » – Gwenaëlle Debord, Infirmière scolaire

« J’observe avec joie les élèves s’approprier progressivement les outils CPS, accueillir leurs émotions, respecter celles des autres.

Ce sont de petites graines que l’on sème… et qui, je l’espère, germeront pour les aider à devenir des adultes conscients et libres. »

« Un espace d’expression différent » – Sylvia Tonda, CPE

« Les ateliers CPS offrent une autre façon de rencontrer les élèves. On sort du cadre scolaire classique, on crée un espace plus libre.

Le côté ludique des activités facilite les échanges. Les jeunes participent avec sincérité.

Travailler en équipe sur ce type de projet, c’est aussi retrouver du sens dans nos missions éducatives. »